Bulletins et comptes-rendus municipaux
Bon à savoir !
Circulation :
- Respecter strictement les limitations de vitesse
- 30 km/h dans le village
- 20 km/h au centre du village avec priorité absolue aux piétons
- Anticiper pour le croisement des voitures et laisser la priorité au véhicule le plus engagé
Stationnement :
- Respecter les emplacements prévus et les panneaux d’interdiction
- Utiliser les parkings aménagés
- A proximité de l’école maternelle
- Rue de la Draille
- Près du cimetière
Déchets :
- Apporter les bouteilles en verre et les journaux dans les trois espaces de containers aménagés aux sorties du village
- Apporter les encombrants dans l’une des trois déchetteries de la CCPS (Communauté des Communes du Pays de Sommières) (Sommières, Villevieille, Calvisson)
- Utiliser un composteur de déchets verts (à commander à la CCPS, chèque de 10€) pour ceux qui disposent d’un jardin
- Sortir les poubelles au couvercle jaune le mercredi soir, remplies uniquement des déchets recyclables prévus
- Sortir les poubelles au couvercle vert le dimanche soir, remplies des déchets ménagers non recyclables en sacs fermés
- Ne pas laisser trainer dans la rue les poubelles en dehors des périodes de ramassage
- Ne pas laisser les chiens en vagabondage et ramasser leurs déjections
Les moments de convivialité
A l’occasion des trois jours fériés de commémoration
- 8 mai et 11 novembre : A 11h30, devant le monument aux morts, suivi d’un apéritif offert par la mairie au grand foyer
- 14 juillet : A 11h30, directement au grand foyer pour l’apéritif offert par la mairie.
Lors des repas de voisins organisés par chaque quartier
Lors des manifestations sportives ou culturelles existantes ou à créer (n’hésitez pas à faire part de vos propositions)
Histoire du village
Il existe de nombreuses preuves du peuplement du territoire aux périodes néolithique, âge de fer, romaine, gallo-romaine notamment dans les lieux de Prouvessa, Frigoulet et Cannac. Il y a plus d’une dizaine de carrières de pierre recensées dans les bois de Lens qui ont servi aux édifices notamment romains (ex Maison Carrée à Nîmes). Le 11 novembre 879, pour la première fois, il est fait mention de « COMBATIO » dans une vente établie entre Engelvin et sa femme Archimberge au profit de Gilbert, évêque de Nîmes. A cette époque, les habitants se sont probablement regroupés en partie sur l’emplacement du village actuel, un petit sanctuaire païen, puis chrétien, ayant peut-être précédé l’église romane que nous connaissons. En l’an 1099, dans une bulle d’Urbain II, la « VILLA COMBATIS » et le bénéfice du prieuré St Brice sont confirmés au profit du monastère de Psalmodi. L’église Saint-Brice est mentionnée dans une bulle du pape Urbain II en l’an 1099. Les seigneurs de Combas sont au XII siècle l’abbé et le monastère de Psalmodi. En 1185, le village est vendu à Pierre Ribaute. À partir du XIV siècle, ce sont les Bermond qui deviennent barons de Combas. Le château attenant à l’église fortifiée est mentionné comme achevé en 1364.
À partir de 1527, la baronnie de Combas passe de la famille des Bermond à celle des Pelet. Au mois d’août 1699, Louis XIV érige la baronnie de Combas en vicomté sous le titre nom de Pelet Narbonne.
Combas est très marqué par les guerres de religion. Alors qu’une grande majorité de la population du village est devenue protestante à partir de la Réforme en 1530, le village est pris d’assaut le 29 juin 1569 par une armée de 4 000 hommes de pied et 300 chevaux commandée par Edouard d’Albert de Mondragon, Seigneur de Saint-André, gouverneur d’Aigues-Mortes. Le château est en grande partie détruit. Au moment de la révocation de l’Edit de Nantes en octobre 1685, beaucoup de protestants sont obligés d’abjurer et de redevenir officiellement catholiques. Pendant la guerre des camisards (juillet 1702 – juin 1704), le village est confronté aux combats. Le 5 juin 1703, 300 camisards mettent à sac l’église fortifiée
Source : Wikipédia
En images
L’église Saint-Brice – Mille ans d’histoire
Mille ans. L’église Saint-Brice trône au centre de Combas depuis bientôt un millénaire. Si la date exacte de la fondation de l’édifice est ignorée, le pape Urbain II y fait mention dans une bulle dès 1099 comme étant rattaché au domaine de l’Abbaye de Psalmodi. Aujourd’hui en ruine aux abords de Saint Laurent d’Aigouze, les possessions de cette abbaye bénédictine très influente au Moyen-âge s’étendaient dans tout le sud de la France.
Au carrefour des antiques routes remontant de Psalmodi et de la voie entre Nîmes et Rodez, la position de la chapelle a favorisé l’expansion du village, l’édifice prenant peu à peu le rôle de paroisse locale.
Si pendant deux siècles, la structure reste immuable sans voir aucune modification et ne comprenant alors qu’une nef (la traverse principale) et son abside (l’extrémité en demi-cercle terminant le chœur), le XIVe siècle lui apporte une première transformation d’importance avec l’édification de murailles dont l’église fait partie prenante et en devient le donjon. Le père Carbonel, curé à Combas dans les années 1930, situe ces constructions pendant la guerre de Cent Ans sous le règne du roi Charles V. Salle supérieure faisant office de chemin de ronde et accessible que depuis l’extérieur, archères lorsque ce n’est pas canonnière, renforcement du mur nord d’où provenaient les assaillants, la modeste chapelle n’est plus simplement un lieu de culte mais devient un rouage essentiel à la défense du village.
L’église entre alors dans un jeu de prise et de reconquête à tour de rôle entre les troupes catholiques et huguenotes. Fait marquant majeur dans cette période, l’assaut du village en juin 1569 par Edouard Albert de Mondragon. Ce gouverneur d’Aigues-Mortes partit reprendre Alès assiégé par les religionnaires protestants, puis avec près de quatre milles hommes de pied et trois cents chevaux descendit sur Combas alors tenu par les camisards. Face à un tel déferlement de troupes, le siège ne dura que quelques heures.
Mais c’est d’avantage l’usure du temps qui au XVIe siècle verra s’effondrer la partie supérieure de la nef et la quasi-totalité de l’abside de l’église. Faute de moyens, la restauration devra attendre le XVIIe.
Un autre épisode de l’affrontement entre Catholiques et Protestants arrive au début du XVIIIe siècle, le 5 juin 1703, où trois cents camisards commandés par Dayre et guidés par un ancien catholique, lancèrent un assaut à la tombée de la nuit. Ils purent pénétrer dans l’église par une brèche, encore visible sur la face nord, et brûlèrent tout ce qui pouvait l’être. L’armée royale commandée par le Comte de Broglie bombarda alors l’église. Le mur garde les traces de cette attaque qui détruisit la partie supérieure du bâtiment.
Dayre sera arrêté quelques mois après dans l’Aveyron et sera exécuté par le supplice de la roue à Montpellier. De Broglie, mieux loti, finira Maréchal de France, le plus haut titre de commandement militaire.
Au XVIIIe siècle, la cloche fendue sera envoyée sur Nîmes pour être refondue. Restaurée et alourdie de près de 20 kilogrammes de métal, elle sera hissée sur le clocher nouvellement construit à cet effet en 1754. Une horloge est également aménagée en parallèle, le carillon rythmera dès lors le jour et la nuit de chacun.
La Révolution arrive mais l’église est épargnée, elle sera juste pour un temps transformée en temple de la raison. L’idéal révolutionnaire reconvertit le monument chrétien en lieu de culte de la Raison, l’esprit de liberté et d’égalité y règne et prône la fin de toute forme de monarchie. Cet athéisme forcé ne perdurera pas, et même Robespierre souhaitant revenir sur une entité déiste d’Être Suprême ne pourra y remédier. De ces quelques mois de flou religieux, une mention explicite subsiste dans le préambule de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « L’Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de l’Homme et du Citoyen ».
L’église bascule alors dans le culte protestant pendant quelques temps mais le catholicisme y est restauré et n’en bougera plus.
Le village augmentant en taille et en population, deux chapelles latérales sont nécessaires et accolées à l’abside au milieu du XIXe, achevant ainsi la figure connue d’une croix. De mauvaise facture par rapport au reste de l’édifice, elles verront aussi se déplacer l’entrée de l’église pour rester dans une cohérence pratique. Désormais située sur la façade ouest pour voir la longueur de la nef sitôt passée la porte, le dessin de l’ancien accès subsiste toutefois sur le mur sud.
L’église ne sera plus modifiée pendant les deux siècles qui suivent jusqu’à ce jour. Des travaux d’aménagement comme la consolidation des murs ou la réfection de la toiture sont nécessaires mais rien qui ne perturbe l’architecture du bâtiment.
Les derniers travaux en date sont un rafraîchissement des façades. Avec l’usure des pierres et la circulation automobile qui ont noirci les murs, un décapage a permis d’éclaircir l’édifice. Un jeu de lumière, basse consommation et branchées sur le même réseau que l’éclairage public, a été posé au sol pour mettre en valeur toute la place de l’église avec le monument aux morts mitoyen.
Qu’en est-il du légendaire tunnel qui permettrait d’évacuer l’église et de rejoindre la commune de Montpezat ? Rien, un simple puits. Situé juste à l’entrée, le niveau d’eau est bien profondément caché dans l’obscurité, alimentant les fantasmes alors que ce n’est qu’un vestige de l’approvisionnement en eau propre pour d’éventuels sièges.
Quant à Brice, patron de l’église, deux personnages peuvent prétendre à la sainteté. Un moine ermite d’une abbaye proche d’Orléans, mais plus vraisemblablement l’évêque de Tours au Ve siècle, successeur de saint Martin. Bon vivant et moins austère que son illustre prédécesseur, il aimait être entouré de jolies servantes ou esclaves. Le plaisir de la chair ne lui est sans doute pas étranger car il a dû aller chercher repentance à Rome après être accusé d’avoir mis enceinte l’une d’elles.